Reportage de la vidéo  » La dernière Sirène Ariel »

Jérôme, Jean-Luc, Heidrun

Heidrun Barth

1: Pourquoi avez-vous choisi de faire une vidéo avec Jean-Luc Casares ?

Passionnée de sirène et sourde. Jean-Luc est très motivé pour apprendre la langue des signes et c’est aussi un passionné des sirènes. Avec lui, j’ai une grande chance, car il est instructeur de plongée en apnée.

2: Comment avez-vous connu Jean-Luc Casares ?

Tout d’abord je le connaissais depuis plus de 2 ans par les films qu’il a fait avec Claire la sirène ( Une rencontre inattendu ) et Alexia Grecco ( Un amour aquatique )( https://www.lexiemermaid.com/welcome ). Quand je l’ai vu à TODI je ne savais pas que c’était lui. Quand j’ai su que c’était lui, j’étais trop contente.


3: Est-ce que cela vous a demandé des sacrifices financière ?

Oui et non. Je vis en Allemagne et je suis maman de 3 enfants et j’ai un petit ami et c’est aussi grâce à lui que j’ai pu me libérer. J’ai beaucoup de responsabilité et en même temps je me suis bien organisée avec Jean-Luc. Il a été très arrangeant. C’est la première fois de ma vie que je pars seule et loin de chez moi et chez une personne que j’ai vu une seule fois.


4: Comment avez-vous vécu la semaine avec Jean-Luc Casares ?

C’était un gros défi de filmer en mer.  Parce que je ne suis pas encore une sirène professionnelle et j’ai très peu d’expérience.  J’ai énormément appris de Jean-Luc, des milliers d’informations par jour.  Et je lui ai apporté la langue des signes.  Mais nous avons bien fait. Un bel échange, une belle aventure et une bel amitié! Jean-Luc est quelqu’un de doux, patient et attentionné, ce qui m’a mis en confiance.


5: Quel a été votre meilleur moment et le pire moment ?

Mon mauvais moment était, je pleurais dans la mer parce que je pensais que je ne pouvais pas le faire. Jean-Luc m’a motivé et encouragé. Malheureusement, mon ennemi est un rhume.  Je devais passer 3-4 heures à la mer. J’ai surmonté pour mon objectif avec Jean-Luc et ses amis.

Et mon meilleur moment a été quand j’étais Ariel au coucher du soleil avec Jean-Luc et ces amis dans la plus petite île, c’est un endroit paradisiaque puis je suis de retour sur terre après 30 minutes de nage, c’était magnifique. Je n’oublierai jamais.


6: Pourquoi avez-vous choisi de faire ce style de vidéos ? La langue des signes est une première mondial dans l’eau avec de l’amitié de l’amour de la complicité et aussi réunir des mondes différents pour aider la planète pourquoi ce message sous l’eau.

Je suis venu avec ce film parce que je veux vous montrer quel est le sujet très important du plastique: l’alternative est de communiquer avec un excellent langage gestuel si nécessaire.  Avec un amour précieux, ils peuvent faire ensemble, peu importe d’où ils viennent.
Le résultat est un monde de paix ensemble.

Unissons nos monde, la danse….
Tous les jours montage montage et montage
Aucune frontière entre les différences

Jean-Luc Casares

1: Pourquoi avez-vous choisi Heidrun Barth ?

Je suis en partenariat avec les Mermates. Donc quand je vais au TODI pour le festival des sirènes comme toutes les années pour faire un cour d’apnée je rencontre forcément des personnes. Et je n’ai pas choisi Heidrun mais c’est le destin qui nous a choisi. Nous étions au TODI pour faire une photo comme je fais avec tout le monde sans rien calculer et nous sommes restés en contact pour avoir la photo ( on ne l’a jamais eu car raté et flou). Un hasard total. Fatalité les événements sont intéressants pour la rencontre humaine. Énergétiquement on s’est bien entendu, elle a écrit un récit qui m’a plu et on s’est lancé.

2: Avez-vous demandé des sacrifices financiers?

Oui énormément car j’ai eu beaucoup de chose à faire depuis deux ans. Je ne regrette rien.

3: Comment avez-vous passé la semaine avec Heidrun Barth?

Parfaite ! nous avions beaucoup travaillé, c’est une femme battante. C’était très difficile car j’ai beaucoup de chose à gérer, il fallait revoir les bases de l’apnée pour elle, s’entraîner. Elle n’a pas baissé les bras, peu de personne ont cette force intérieure, elle ne s’est pas pleins une seule fois, que du bonheur. Je suis fière d’elle car elle s’est surpassée en étant dans la bonne humeur et la positivité. Nous avions beaucoup rigolé et stressé et angoissé. Et elle m’a énormément secondé puis aidé. Nous avions fait une excellente équipe. Je suis heureux d’avoir rencontré une belle personne dans ce milieu.

4: Qu’as-tu fait?  Votre meilleur moment et votre pire moment ont-ils été?

J’ai eu deux moments très difficiles, le premier moment c’est le rendez-vous avec le caméran ne s’est pas bien passé, aucune gestion du lieu, de l’organisation, de la météo, très mal parlé (il m’a dit : « on torche la vidéo en 1h15 »), on nous a manqué de respect. Je me suis battu pour finir cette vidéo avec une très belle personne et un ami Jérôme Pringaut. Il n’est pas caméram mais il s’entraîne régulièrement en apnée dans mon école, il a suivi mes instructions, on peut grandement le féliciter. Je me rappellerai toujours du stress, nous étions dans la voiture sur l’autoroute vers Aubagne avec mon ordinateur portable et mon smartphone en 4g+ partage de connexion pour trouver l’endroit idéal pour filmer et des appels téléphoniques à 1000 à l’heure pour contre carré ce problème de cameraman. Merci Heidrun de ton calme.

Le deuxième moments difficile c’est que la fatigue était présente car 7 jours intense et je ne me rappellerai plus de la langue des signes le dernier jours, impossible de mémoriser, j’avais des trou de mémoire colossal. Une fois dans l’eau j’ai réussi du premier coup, deux fois. hihihi! Je remercie Heidrun d’avoir pris le temps de répéter, répéter et répéter. ( Je fais pareil pour l’apnée) hihihi.

Fatalité je suis très bien avec les personnes de cœur. C’est beaucoup mieux.

Mon meilleur moment c’est la semaine entière.

5: Pourquoi l’histoire de Heidrun vous a-t-elle plu?

J’ai toujours voulu une vidéo en langue des signes avec une histoire, ou il n’y a pas de frontière entre les différents monde. C’était l’occasion de faire ce dont j’ai toujours voulu faire.

6: Vous aimez Ariel depuis votre enfance.  Qu’avez-vous ressenti avec Heidrun en tant que Ariel?  Votre rêve est-il enfin réalisé ?

Beaucoup d’émotion. Elle ressemble énormément à Ariel, le costume, ces yeux, sa chevelure et son physique son allure. Mais maintenant j’ai beaucoup d’ami Ariel car je suis en contact avec beaucoup de sirène amie. Donc mon rêve est réalisé beaucoup de fois. Et j’ai ma vrai sirène « Ariel » son vrai prénom Marie Potosniak qui partage sa vie avec moi.

7: Pouvez-vous parler la langue des signes maintenant?  Est-ce vrai que la langue des signes est internationale?  Est-ce que chaque pays a une langue des signes différente?

Non cela demande beaucoup d’apprentissage. Dans la vie on ne peut pas tout faire, mon milieu c’est la mer, le sport. Mais temps en temps oui volontiers. Je conseillerai l’apprentissage de la langue des signes même à l’école. Cela demande de la mémoire, l’expression et la coordination des mouvements. J’ai appris la langue des signes car j’avais un objectif, faire un clip sous l’eau avec une sirène.

Jérôme Pringaut

1: Jérôme c’est ta première fois que tu filmes pour un court métrage de façon totalement improvisé, quand penses-tu de cette aventure ?

Oui Je me rappelle très bien je vais raconter l’aventure j’étais pas du tout préparer puisque j’étais tranquille chez moi quand Jean-Luc m’a appelé ce jour-là pour me demander à la dernière minute de les filmer. Je n’avais aucune expérience dans ce domaine, quand il m’a dit soudainement:  » prends tout ton matériel de plongée apnée tu vas nous filmer sous l’eau  » là je me suis dit : « quelle galère que je me suis mis ». Surtout si j’allais bien tenir en apnée sous l’eau avec la caméra sans trembler sans bouger avec les courants d’eau une fois quand je les ai vu Jean-Luc il m’a beaucoup mis en confiance et d’avoir pris le temps d’expliquer puis il a eu su m’encouragé et a été patient. J’ai eu une très belle aventure avec eux. Je ne savais pas qu’il avait des compétences dans ces domaines.

2: C’est la première fois que tu vois une sirène, qu’avez-vous ressenti et aperçu lors de cette rencontre ?

J’ai toujours vu à la télévision des sirènes et des dauphins j’aurais jamais pensé nagé avec une sirène. Un jour, oui! mais plutôt avec un dauphin! j’ai eu de la chance ce jour-là de nager avec elle et en plus de les filmer. Elle est très belle avec sa nageoire. C’était une belle expérience magique.

3: Vous êtes membre de l’association d’apnée de Jean-Luc en tant qu’apnéiste, est-ce que voudriez-vous filmer à nouveau ? Est-ce que ce genre d’aventure vous plaît ?

Je suis membre depuis un an avec Jean-Luc il m’a beaucoup appris très à l’écoute( grâce à lui j’ai dépassé les 5 minutes en apnée) je le remercie d’avoir la confiance en moi et oui bien évidemment je recommencerai à filmer en apnée j’ai eu une très bonne et belle expérience.

Jérôme et Heidrun

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